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Une expertise au service de votre vision et de votre regard

Chirurgie réfractive et orbitopalpébrale

Dr CHOTARD

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cabinet d'ophtalmologie du champ de mars

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Ptosis chez l’enfant : pourquoi un dépistage précoce est essentiel pour préserver sa vision

Ptosis

Ptosis chez l’enfant : pourquoi un dépistage précoce est essentiel pour préserver sa vision

L’annonce d’un ptosis (paupière tombante) chez un enfant peut naturellement inquiéter les parents. Au Cabinet du Champ de Mars (Paris 15), nos spécialistes en ophtalmologie pédiatrique et en chirurgie oculoplastique tiennent à rassurer les familles : détecté tôt, le ptosis de l’enfant se prend en charge efficacement, préservant ainsi la vision et le bien-être de votre enfant. Cet article, au ton médical mais pédagogique, fait le point sur ce qu’est le ptosis, les signes à surveiller dès la petite enfance, l’importance d’un dépistage précoce et les solutions possibles – de la simple surveillance aux traitements adaptés, jusqu’à la chirurgie si nécessaire.

Qu’est-ce que le ptosis ?

Le ptosis (ou ptôse palpébrale) désigne l’affaissement anormal de la paupière supérieure d’un œil (ptosis unilatéral) ou des deux yeux (ptosis bilatéral). Concrètement, la paupière tombe plus bas que la normale, ce qui donne un regard semi-clos. Ce n’est pas qu’un excès de peau, mais bien un dysfonctionnement du muscle releveur de la paupière. Chez l’enfant, un ptosis peut être présent dès la naissance – on parle alors de ptosis congénital – ou apparaître plus tard dans l’enfance (ptosis acquis). La sévérité est très variable : certains ptosis sont légers et purement esthétiques, d’autres plus prononcés peuvent couvrir une partie de la pupille, voire pratiquement fermer l’œil dans les cas extrêmes. Un ptosis congénital peut toucher un seul œil ou les deux, et être léger ou sévère. Dans tous les cas, il convient d’y prêter attention car, au-delà de l’aspect visible, un ptosis chez l’enfant peut avoir des conséquences sur le développement de la vision.

Signes à repérer chez l’enfant

Reconnaître tôt les signes d’un ptosis permet d’agir rapidement. Voici les principaux signes d’alerte à surveiller chez un nourrisson ou un jeune enfant :

  • Paupière tombante visible : l’une des paupières supérieures (ou les deux) semble toujours plus basse, couvrant le haut de l’iris voire une partie de la pupille, même lorsque l’enfant regarde droit devant lui. Le regard peut paraître « mi-clos » en permanence du côté atteint.
     
  • Difficulté à ouvrir complètement l’œil : dans les cas de ptosis marqué, l’enfant n’arrive pas à ouvrir grand l’œil atteint. Le problème peut s’aggraver en fin de journée ou en cas de fatigue – on observe souvent que la paupière tombe davantage le soir.
     
  • Posture compensatoire de la tête : beaucoup d’enfants avec un ptosis adoptent des stratégies pour mieux voir. Ils peuvent incliner la tête vers l’arrière (menton relevé) ou hausser les sourcils de façon notable pour dégager l’axe visuel. Si vous remarquez votre bébé en train de lever le menton ou de froncer souvent le front pour regarder, cela peut être un indice.
     
  • “Œil paresseux” (amblyopie) : avec le temps, si l’œil couvert par la paupière est moins stimulé, l’acuité visuelle de cet œil peut baisser. L’amblyopie ne se voit pas directement de l’extérieur, mais on peut suspecter un œil paresseux si l’enfant semble moins bien voir d’un œil, se trompe de côté pour attraper des objets, ou si un examen médical révèle une différence de vision entre les deux yeux.
     
  • Asymétrie du regard : en comparant les deux yeux, on note une asymétrie – l’un paraît plus ouvert que l’autre. Cette asymétrie des paupières, surtout visible sur les photos, est souvent ce qui alerte les parents.
     

En résumé, une paupière anormalement abaissée, un enfant qui lève le menton pour regarder ou qui semble avoir du mal à utiliser un œil sont des signes qui doivent conduire à consulter. Par ailleurs, il est bon de savoir qu’un ptosis congénital est généralement visible dès la naissance : si la paupière tombante bloque en partie le champ visuel du nourrisson, celui-ci aura du mal à suivre du regard les objets et établir le contact visuel normal dès les premiers mois. Dans les cas où la paupière recouvre carrément la pupille de bébé, il s’agit d’une situation urgente où une intervention médicale rapide s’impose pour permettre le développement normal de la vision.

Causes congénitales et acquises du ptosis

Pourquoi la paupière d’un enfant tombe-t-elle ? Les causes du ptosis chez l’enfant se répartissent en deux grandes catégories : congénitales (présentes dès la naissance) et acquises (survenant en cours de croissance).

  • Causes congénitales : C’est la situation la plus fréquente en ophtalmo-pédiatrie. Dans environ 75% des cas, le ptosis de l’enfant est congénital isolé, c’est-à-dire survenant dès la naissance sans autre anomalie majeure. La cause la plus courante est alors une malformation ou un défaut de développement du muscle releveur de la paupière supérieure. Ce muscle, chargé d’ouvrir la paupière, peut être trop faible ou fibreux chez certains bébés, aboutissant à une paupière qui ne “tient” pas en position haute. D’autres origines congénitales existent, plus rares : par exemple, un problème neurologique (mauvaise connexion du nerf qui commande la paupière) peut empêcher celle-ci de se lever normalement. Des facteurs génétiques entrent parfois en jeu : le risque de ptosis congénital est plus élevé s’il y a des antécédents familiaux. Enfin, le ptosis peut s’inscrire dans le cadre de syndromes congénitaux plus complexes. Parmi ceux-ci, on peut citer le syndrome de Marcus Gunn (où la paupière bouge anormalement lors des mouvements de la mâchoire), le syndrome de blépharophimosis (paupières anormalement petites et tombantes associées à d’autres malformations des paupières) ou le syndrome de Claude Bernard-Horner (atteinte neurologique avec paupière tombante, petite pupille et absence de transpiration d’un côté). Ces formes syndromiques sont rares, mais connues des spécialistes qui y penseront en cas de ptose atypique. Dans tous les cas, un ptosis congénital, même isolé, doit être évalué avec attention car il peut parfois révéler une maladie sous-jacente plus générale. Heureusement, dans la majorité des ptoses congénitales isolées, il s’agit simplement d’un problème localisé au niveau de la paupière.
     
  • Causes acquises : Le ptosis acquis chez l’enfant est moins fréquent, et on en recherche toujours la cause sous-jacente car il n’est pas “normal” qu’une paupière se mette à tomber chez un petit sans raison. Une cause possible est une atteinte nerveuse : par exemple, la paralysie du nerf oculomoteur III (le nerf qui fait normalement relever la paupière) peut survenir suite à une tumeur cérébrale, une inflammation neurologique, un traumatisme crânien ou autre. Ce type de ptosis s’accompagne souvent d’autres troubles oculo-moteurs, comme un strabisme (l’œil ne bouge plus normalement). Autre cause acquise possible : une maladie neuro-musculaire telle que la myasthénie (dysfonctionnement de la jonction nerf-muscle) ou une myopathie oculaire, qui peuvent se manifester par un ptosis intermittent ou fluctuant. Par ailleurs, un ptosis mécanique peut survenir si quelque chose “alourdit” la paupière : on pense par exemple à un hémangiome (petite tumeur vasculaire bénigne de la paupière, assez fréquente chez le nourrisson) ou à toute masse sur la paupière supérieure qui, en pesant sur le tissu, empêche l’œil de s’ouvrir correctement. Enfin, un traumatisme direct peut léser le muscle releveur et provoquer un ptosis : chute, coup sur l’œil, plaie cutanée sur la paupière… même sans fracture, le muscle ou son aponévrose (son tendon) peuvent avoir été endommagés, induisant une chute palpébrale visible après l’accident. Chaque fois qu’un ptosis acquis est diagnostiqué chez un enfant, le médecin cherchera activement la cause sous-jacente (neurologique, musculaire, tumorale, etc.), car la prise en charge consistera d’abord à traiter cette cause si c’est possible.
     

Pourquoi un dépistage précoce est crucial

Le développement visuel de l’enfant se fait principalement dans les premières années de vie. Si, pendant cette période critique, un œil est privé d’une bonne stimulation visuelle (par exemple parce qu’une paupière tombante couvre partiellement la pupille en permanence), cet œil risque de ne pas apprendre à voir correctement. C’est ce qu’on appelle l’amblyopie, ou “œil paresseux” : le cerveau délaisse en quelque sorte l’œil qui fournit une image de moins bonne qualité. Or, cette baisse de vision peut devenir définitive si elle n’est pas traitée suffisamment tôt. On estime que jusqu’à près de la moitié des enfants présentant un ptosis non corrigé finissent par développer une amblyopie associée. En effet, différentes études retrouvent une amblyopie dans environ 25 à 50 % des ptosis pédiatriques, particulièrement pour les formes unilatérales sévères (la paupière recouvrant l’œil).

Autre risque lié au ptosis de l’enfant : le strabisme, c’est-à-dire un défaut de parallélisme des yeux. Parfois, le même problème neurologique ou musculaire qui cause le ptosis affecte aussi les muscles des globes oculaires, entraînant une déviation d’un œil. Dans d’autres cas, le strabisme peut apparaître secondairement, par exemple si l’enfant incline constamment la tête pour compenser – cela peut perturber son alignement oculaire sur le long terme. Un astigmatisme important peut également être associé au ptosis congénital : la paupière tombante exerce une légère pression ou modifie la courbure de la cornée, induisant ce défaut visuel (image floue). Astigmatisme et strabisme, en plus d’être des problèmes à part entière, contribuent à accentuer le risque d’amblyopie. Enfin, on observe parfois des troubles posturaux chez les enfants qui grandissent avec un ptosis non traité : le fait de garder le menton levé en permanence pour mieux voir peut provoquer des tensions au niveau du cou et du dos sur la durée. Sans oublier l’impact esthétique et psychologique qu’un ptosis marqué peut avoir sur un enfant d’âge scolaire, pouvant affecter sa confiance en lui.

Pour toutes ces raisons, un dépistage précoce du ptosis est crucial. Plus on intervient tôt, mieux on peut protéger la fonction visuelle de l’enfant et éviter des complications à long terme. Concrètement, cela signifie qu’il ne faut pas hésiter à consulter un ophtalmologiste pédiatrique dès que vous suspectez un ptosis chez votre bébé ou jeune enfant. Idéalement, un examen spécialisé doit avoir lieu dans la première année de vie si un ptosis est présent à la naissance ou apparaît très tôt. En France, le dépistage visuel fait d’ailleurs partie du suivi médical systématique : les examens de santé obligatoires chez le pédiatre ou le médecin généraliste (notamment à 8 jours, 9 mois et 24 mois) incluent la vérification des yeux et des réflexes visuels de l’enfant. Ces rendez-vous permettent de repérer des anomalies comme un strabisme naissant, un défaut de réfraction… ou un ptosis, qui sera alors orienté pour évaluation approfondie. Le dépistage précoce des troubles visuels est indispensable pour prévenir l’amblyopie et le strabisme – plus de 10 % des enfants de moins de 5 ans présentent d’ailleurs une anomalie visuelle nécessitant une prise en charge, d’où l’importance de ces contrôles réguliers. En cas de doute, il ne faut donc pas “attendre pour voir” : un diagnostic ophtalmologique précoce permettra de mettre en place le suivi et les traitements adaptés avant que des troubles irréversibles ne s’installent.

Les traitements possibles

Selon la cause du ptosis, son degré de sévérité et l’âge de l’enfant, plusieurs stratégies de prise en charge peuvent être envisagées. Le traitement est toujours personnalisé après une évaluation complète par le spécialiste. Voici les principales options, des plus simples aux plus interventionnelles :

  • Surveillance régulière : Si la ptôse est légère et n’affecte pas la vision, une attitude attentiste peut être adoptée dans un premier temps. Les médecins peuvent préconiser une simple observation, avec des contrôles ophtalmologiques rapprochés pour suivre l’évolution. Tant que l’acuité visuelle de l’enfant reste normale, qu’il n’y a ni amblyopie ni strabisme associés, il n’est pas forcément nécessaire d’intervenir. Cette surveillance active permet de détecter le moindre signe d’aggravation. Par exemple, dans le cas d’un petit ptosis congénital sans impact visuel, le spécialiste pourra décider d’attendre que l’enfant grandisse un peu avant de traiter, tout en vérifiant régulièrement que tout va bien.
     
  • Corrections optiques (lunettes) : Le port de lunettes peut être indiqué chez de nombreux enfants avec ptosis, non pas pour corriger la paupière tombante elle-même, mais pour optimiser la vision. En effet, un ptosis s’accompagne souvent de troubles de réfraction – notamment un astigmatisme ou une différence de dioptrie entre les deux yeux (anisométropie) – qu’il est crucial de corriger. Des lunettes correctement adaptées permettent à l’œil atteint de fournir une image nette au cerveau, évitant qu’il ne soit mis de côté. Par exemple, si un enfant avec ptosis a un œil plus faible optiquement, des lunettes aideront cet œil à bien voir et donc à mieux se développer. Le fait de porter des lunettes très tôt (parfois dès quelques mois si nécessaire) ne résoudra pas la position de la paupière, mais préviendra l’amblyopie en stimulant correctement la vision de chaque œil. Par ailleurs, dans certains cas spécifiques, il existe des accessoires appelés béquilles de ptosis pouvant se fixer sur les lunettes pour soutenir mécaniquement la paupière tombante, mais cette solution est rare chez le tout-petit et plutôt réservée à des situations particulières.
     
  • Traitements orthoptiques (rééducation) : L’orthoptiste est le professionnel paramédical spécialiste de la rééducation oculaire. S’il existe déjà une amblyopie (œil paresseux) ou un strabisme dû au ptosis, un traitement orthoptique sera entrepris en complément. La base du traitement de l’amblyopie, c’est l’occlusion de l’œil sain à certains moments de la journée : on pose un cache sur l’œil “qui voit bien” pendant quelques heures quotidiennement, afin de forcer l’œil paresseux à travailler. Ce “cache-œil” est souvent mal vécu par l’enfant, mais l’implication des parents à le faire porter est déterminante pour récupérer de la vision. En parallèle, l’orthoptiste peut proposer des exercices visuels ludiques pour stimuler la fixation de l’œil faible, améliorer la mobilité des yeux ensemble, etc. Si un strabisme est présent, des séances d’orthoptie aident à rééduquer la vision binoculaire. Ces traitements orthoptiques se font sur plusieurs mois, avec des contrôles réguliers de l’acuité visuelle. Ils sont indispensables quand une baisse de vision est constatée, que le ptosis soit opéré ou non, car la chirurgie de la paupière ne corrige pas l’amblyopie déjà installée – seul le travail visuel le peut.
     
  • Chirurgie du ptosis : C’est le traitement de référence pour corriger la paupière tombante elle-même, surtout lorsque celle-ci gêne la vision ou entraîne un retentissement fonctionnel/esthétique important. L’opération n’est généralement pas réalisée dès la naissance, sauf cas extrêmement sévère. Le plus souvent, on attend que l’enfant ait 1 à 2 ans avant d’envisager la chirurgie, l’objectif étant de laisser le temps de bien évaluer la fonction visuelle et l’évolution du ptosis. Si toutefois le ptosis bloque l’axe visuel et menace clairement la vision, une intervention plus précoce (dès les premiers mois) peut être décidée pour sauver l’œil de l’amblyopie. La chirurgie du ptosis pédiatrique se déroule sous anesthésie générale, en milieu spécialisé. Il s’agit d’une chirurgie délicate mais relativement rapide (souvent moins d’une heure) et l’enfant peut en général rentrer chez lui le jour même après quelques heures de surveillance post-opératoire. Le principe de l’intervention est de remonter la paupière à une hauteur normale. Pour cela, le chirurgien ophtalmologiste va soit raccourcir le muscle releveur de la paupière (s’il fonctionne encore un peu), soit utiliser la technique de la suspension frontale : la paupière est reliée aux muscles du front au moyen d’un fin tendon ou matériau biocompatible, de sorte que ce sont les mouvements du front (lever les sourcils) qui aideront dorénavant à soulever la paupière. Ces deux techniques – résection du releveur ou suspension au front – sont les plus courantes en cas de ptosis congénital. Le choix dépend de chaque cas, en fonction de la cause et de la force résiduelle du muscle. Les résultats d’une chirurgie de ptosis chez l’enfant sont en général très positifs : on parvient à dégager le champ visuel de l’œil, et à restaurer une symétrie acceptable entre les deux paupières. L’enfant gagne en confort de vision et en confiance en lui. Il faut toutefois garder à l’esprit que la perfection simétrique absolue n’est pas garantie : il peut persister une légère différence de hauteur entre les deux paupières, ou un mouvement de paupière un peu moins ample d’un côté. Dans de rares cas, une seconde intervention de retouche peut être nécessaire quelques années plus tard, par exemple si l’enfant a beaucoup grandi et que la paupière opérée ne suit plus bien la symétrie. Par ailleurs, le chirurgien veille à ne pas trop “réhausser” la paupière pour éviter un effet inversé où l’œil ne fermerait plus complètement (ce qui pourrait assécher la cornée). Après l’opération, un suivi ophtalmologique régulier est indispensable : on continue de surveiller la vision de l’enfant (dépister une amblyopie tardive ou un besoin de lunettes), et on contrôle la position de la paupière au fil de la croissance. Le post-opératoire est généralement simple chez l’enfant : les douleurs sont minimes voire inexistantes, et les fils utilisés sur la paupière sont souvent résorbables (ils se dissolvent tout seuls). L’enfant peut reprendre une vie normale très vite, avec une paupière bien relevée qui lui permettra d’explorer le monde sans obstacle.
     

Le rôle des parents et des professionnels de santé

Le rôle des parents : En matière de dépistage des problèmes de vue chez l’enfant, les parents ont une place centrale. Ce sont souvent eux qui remarquent les premiers un signe inhabituel : une paupière plus fermée que l’autre, un regard un peu “endormi”, une posture de tête anormale… Il est important de faire confiance à son instinct et de consulter sans attendre si quelque chose vous paraît anormal dans le regard de votre tout-petit. N’hésitez pas à en parler d’abord à votre pédiatre ou médecin de famille lors d’une visite, ou directement à un ophtalmologiste (de nombreux ophtalmos acceptent de voir un bébé sur demande des parents, surtout s’il y a un doute de ptosis ou de strabisme). Gardez en tête qu’un examen visuel indolore peut être fait dès les premiers mois de vie – on a même des tests spécifiques pour les bébés. Par ailleurs, si un ptosis a été diagnostiqué et qu’un traitement est en place, l’engagement des parents est déterminant pour le succès de ce traitement. Par exemple, s’il faut faire porter un cache sur l’œil à l’enfant quelques heures par jour pour traiter une amblyopie, c’est aux parents de veiller à ce que cela soit fait correctement (ce n’est pas facile, mais indispensable). De même, s’il a des lunettes, il convient de l’encourager à les porter régulièrement. Enfin, un parent sera aussi attentif aux évolutions : même après une chirurgie, il faudra surveiller en grandissant si la paupière ne retombe pas à nouveau ou si l’enfant ne prend pas de mauvaises habitudes de posture, et consulter en cas de doute. En un mot, vous, parents, êtes les alliés numéro un de votre enfant pour garder ses yeux en bonne santé.

Le rôle des professionnels de santé : Différents professionnels interviennent pour dépister et traiter le ptosis chez l’enfant. Dès la naissance, le médecin pédiatre ou néonatologiste examine le bébé et peut détecter une anomalie des paupières. Par la suite, lors des visites médicales obligatoires – par exemple à 8 jours, 9 mois et 24 mois – le pédiatre ou généraliste inspecte les yeux de l’enfant : il vérifie le réflexe du “regard fixant”, l’alignement des yeux, l’absence de reflet étrange dans la pupille, etc.. Un ptosis net à l’un de ces examens entraîne une orientation vers un ophtalmologiste pédiatrique. D’une manière générale, en France on recommande au moins un bilan ophtalmologique avant l’entrée à l’école, idéalement vers 3 ans, afin de dépister tout trouble visuel passé inaperçu. L’ophtalmologiste a un rôle clé : c’est lui qui pose le diagnostic de ptosis, en mesure la sévérité, en recherche la cause et décide des traitements à instaurer (ou de la nécessité d’une chirurgie). Il travaille souvent en tandem avec un orthoptiste, qui évaluera la vision fonctionnelle de l’enfant (acuité visuelle précise, vision binoculaire, etc.) et participera à la rééducation si besoin. Si une chirurgie est indiquée, un chirurgien ophtalmologiste spécialisé en oculoplastie (chirurgie des paupières) prendra alors en charge l’intervention. Après l’opération, le suivi reste assuré par l’ophtalmo et l’orthoptiste pour surveiller la récupération visuelle. Au Cabinet du Champ de Mars, nous insistons sur cette approche multidisciplinaire et sur l’accompagnement familial : nos ophtalmologues, orthoptistes et chirurgiens travaillent main dans la main avec les parents. Nous prenons le temps d’expliquer les démarches, de rassurer, et d’établir un calendrier de suivi adapté à chaque enfant. Cette prise en charge globale, du dépistage jusqu’au suivi post-thérapeutique, est le gage du meilleur résultat possible pour la vision de l’enfant.

Conclusion

En conclusion, même si voir la paupière de son enfant tomber peut faire peur, retenez qu’un ptosis pédiatrique se traite généralement très bien lorsque le problème est pris à temps. Dans la grande majorité des cas, avec un diagnostic précoce et une intervention appropriée (qu’il s’agisse de simples mesures optiques/orthoptiques ou d’une chirurgie), les enfants pourront développer une vision normale et un regard quasiment symétrique. Le ptosis de l’enfant n’est pas qu’une question d’esthétique : c’est avant tout un enjeu fonctionnel, mais pour lequel la médecine offre aujourd’hui des solutions efficaces et sûres. Les parents jouent un rôle moteur en repérant tôt les signes et en accompagnant l’enfant dans sa prise en charge, tandis que les professionnels de santé sont là pour guider et soigner avec expertise. Le maître-mot est donc précocité : plus le ptosis est détecté tôt, plus les chances d’éviter toute séquelle visuelle sont élevées, et plus l’enfant aura l’opportunité de grandir avec une vision claire et équilibrée. Au Cabinet du Champ de Mars (Paris 15), nous sommes aux côtés des familles concernées par ce problème, afin de proposer un suivi personnalisé et rassurant. N’hésitez pas à consulter pour un avis : un regard neuf, ça n’attend pas ! Chaque petit patient est unique, mais notre objectif reste le même pour tous – offrir à votre enfant le meilleur horizon visuel pour qu’il puisse s’épanouir pleinement.

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Nos praticiens

Dr CHOTARD

Dr Géraldine CHOTARD

Chirurgien ophtalmologue spécialisé en chirurgie de cataracte, des paupières, voies lacrymales, orbite et onco ophtalmologie

Le Dr Géraldine Chotard est un ophtalmologue spécialisé en oculoplastie, exerçant à Paris, au Cabinet d'Ophtalmologie du Champ de Mars, dans un cabinet dédié à l’excellence dans la prise en charge des pathologies des yeux et du regard. Elle est également praticien hospitalier au sein du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts, dans le service du Pr Paques et au sein de l’Oncopole, où elle intervient notamment dans les domaines de l’oncologie oculaire et des pathologies palpébrales complexes.

Diplômée de l’Université René Descartes (Paris V) et titulaire de plusieurs diplômes universitaires en chirurgie plastique de la face et en neuro-ophtalmologie, le Dr Chotard met son expertise au service de la prise en charge des pathologies des paupières, des voies lacrymales et de l’orbite, qu’elles soient fonctionnelles ou esthétiques.

Nos patients en parlent

La satisfaction de nos patients est primordiale pour nous.
Répondre au mieux à vos besoins est au cœur de notre prise en charge.

Nataly JUGGERY

06 June 2025

Après avoir subit en février l intervention d un ptosis œil droit , je viens de faire l œil gauche. J y suis allée sans aucunes crainte car le...

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Sophie THEAUD

06 June 2025

Super cabinet, équipe professionnelle et à l’écoute. Je recommande vivement.

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Lulu du75

05 June 2025

J'ai rarement connue une secrétaire et une docteur aussi gentilles ! Mme Chotard est experte, professionnelle, bienveillante et très sympathique...

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Kevin Hazard

25 May 2025

Opération des deux yeux au LASIK qui s'est très bien déroulée. Le docteur Charpentier est très professionnelle et rassurante. Dès le soir même...

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Alexis Delaroque

25 May 2025

Parfait, très bonne expérience pour une trans PKR.

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Antoine Da Silva

25 May 2025

J’ai fait une opération LASIK avec le Dr Charpentier, que je remercie pour son accompagnement et son professionnalisme. Tout s’est très bien...

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oceane sauvagnac

24 May 2025

Super contact, le docteur Charpentier m’a convaincue alors que ça faisait une petite dizaine d’années que j’avais peur de passer le cap du...

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Angèle Werner

21 May 2025

Très bonne expérience d'opération Lasik, je ressors avec une vue à 10/10 ! La Dr Charpentier est très bienveillante, pédagogue et à l'écoute...

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Ma Ca

19 May 2025

Le docteur Chotard est très gentille et très bien. L'accueil est très agréable.

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Ludovic Rozec

08 May 2025

Super ! Rien à dire, personne a l'écoute et très professionnelle

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